Je viens de lire l’édito de Betty pour le nouveau Radio REF en faisant un tour sur Online, et je ne résiste pas au plaisir d’y réagir sur le champ. Et pourquoi donc, me direz-vous ? D’abord parce que c’est un exercice que j’aime bien même si je ne m’y colle pas à chaque fois, ensuite parce que celui-ci… comment dire… parce qu’il me plaît bien.
Les habituels critiqueurs vont dire « y’a que dalle dans cet édito, c’est comme d’habitude ! ». Et bien, je ne suis pas d’accord car, pour la première fois à ma connaissance, il y a un truc nouveau : à sa lecture, on a enfin le sentiment que cet édito a été écrit par un être humain et non par un quelconque cyborg. Et ça fait une sacrée différence.
D’une certaine façon, Betty sort de sa tour d’ivoire et répond à ceux qui la lisent et qui la critiquent :
« C’est pourquoi je suis étonnée de la manière dont mes textes sont décortiqués, commentés et critiqués chaque mois »
Elle reprend même le pannel de critiques dont ses écrits sont régulièrement gratifiés :
« Trop vide, trop plat, trop racoleur, trop idéaliste et j’en passe »
Betty est donc un être humain qui a des sentiments humains :
« De quoi provoquer un sérieux manque d’imagination devant la page blanche »
Elle à le sentiment qu’il y a un malentendu – dans le cadre de l’édito – entre la présidente et son lectorat, et conclu par :
« Ne donnons donc pas à cet éditorial plus d’importance que nécessaire »
Je ne suis pas d’accord sur ce dernier point : l’édito a une importance capitale en ce sens qu’il est écrit par la présidente et qu’il s’adresse, par les temps qui courrent, à des lecteurs inquiets du devenir de leur association et, plus largement, de celui de leur activité favorite. De ce point de vue, c’est dans l’édito qu’ils doivent trouver des raisons d’espérer et de se rassurer. C’est vrai que l’exercice est difficile car se déroulant sur un espace réduit, mais c’est pourtant là que les messages forts doivent se trouver. Comment croire que les choses vont aller mieux si la présidente ne donne pas l’impression d’y croire elle même ?
C’est pour ça qu’on décortique tes écrits, Betty, parce qu’on y cherche des raisons de croire en ta volonté de réforme, bien plus que l’annonce de l’extension du 40 mètres qui finira bien par arriver un de ces jours. Ton édito doit donner la température du REF-u, ne pas cacher les difficultés mais donner les signes d’espoir qui existent pourtant.
J’ai donc bien aimé cet édito pour les raisons citées supra, a fortiori quand on lit cette phrase :
« En ce début de nouvelle année, non par tradition mais par conviction, je crois que nous devons donner un nouveau départ à notre REF »
J’imagine que Betty pèse chaque mot qu’elle écrit et ce n’est sans doute pas par hasard si elle parle du REF et non du REF-union : ça fait toujours plaisir à lire même si on ne sait pas trop comment ça va se faire.
L’année 2010, au moins de ce point de vue, ne commence donc pas si mal !
Sur ce, je file au cinéma car Isa commence à trouver que l’heure tourne…
Bien vu ! Même si on aurait pu écrire exactement le pendant négatif de ton billet sans aucun soucis de cohérence 😉
Sans aucun soucis d’incohérence, voulais-je écrire
C’est clair mais j’ai choisi la forme plutôt que le fond… Message envoyé de l’iPhone depuis le cinoche pendant les pubs infâmes !