Notre amie F1PSH fait de nouveau donner de la voix dans les colonnes de Onlineradio après, selon elle, un silence de plusieurs mois dans le cyberspace (!?!). Pour ceux qui trouveraient indigeste cette tartine, voici un petit résumé qui tient en quelques points :

– La réforme du REF-u ne peut se faire que de l’intérieur.

– Les statuts actuels sont très bien, il faudrait juste qu’ils soient appliqués.

– Il faut rejeter les nouveaux statuts qui sont au seul bénéfice d’ » hyènes avides de pouvoir et de reconnaissance ».

– La FNRASEC se damnerai pour avoir la RUP du REF-u et se met en ordre de bataille pour prendre le contrôle du REF-u via les nouveaux statuts.

– L’état préfère avoir en face de lui des associations faiblardes.

– Le ministère refusera les nouveaux statuts.

– Le Refuthon a été utilisé (soudoyé ?) par F6IOC afin de ramener des adhérents au REF-u.

– F1PSH est le recours ultime pour sauver le radioamateurisme :  » je tiens à sauver ce qui peut encore être sauvé ».

Pas de surprise dans l’argumentaire, PSH reste fidèle à sa ligne de conduite à savoir le petit doigt sur la couture du pantalon des statuts. Je ne partage pas la plupart de ses choix (ça se saurait !) mais elle a tout à fait le droit de les exprimer et de les argumenter tout en lorgant sur l’association de JN qui pourrait devenir son nouveau char d’assaut.

J’ai même trouvé un point de convergence avec elle – tout arrive – à propos de la FNRASEC et des « gyrophare men’s » qui ne se considèrent manifestement plus comme des radioamateurs mais plutôt comme des supplétifs des pouvoirs publics. Il n’est que de les voir avec leurs beaux uniformes, se poussant un peu du col pour être sur la photo aux côtés des pompiers, pour comprendre que le fer à souder, les contests et autres expérimentations ne sont plus au nombre de leurs préoccupations alors que ces activités sont pourtant l’essence même du radioamateurisme. De ce point de vue, il est clair que je verrais d’un très mauvais œil que ces derniers deviennent, d’une façon ou d’une autre, les principaux interlocuteurs des pouvoirs publics…

Le risque existe sans doute mais je n’y crois pas trop, ne serais-ce que parce que les dirigeants actuels du REF-u ont suffisamment galéré pour arriver au sommet de la pyramide et qu’ils ne vont pas accepter de jouer un rôle de deuxième couteau derrière les aficionados de la voiture rouge qui fait pimpon ! En tout état de cause, il est clair que le fait de remettre les clés de la cité à la FNRASEC représenterait pour moi un casus belli définitif … J’espère que Prof l’Expert et son équipe n’ont pas cette vilaine idée derrière la tête et qu’ils sauront défendre bec et ongle ce REF qui est en train de renaître des cendres de l’Union.

Le Refuthon… Notre amie du ch’nord ne peut pas s’empêcher de l’égratigner de nouveau, imaginant à plaisir que ce regroupement informel de radioamateurs ne pouvait être qu’une machine de guerre créée par F6IOC, un réservoir d’adhérents potentiels dans lequel elle allait puiser après avoir manipulé tout le monde. Et bien non, désolé de la décevoir mais le Refuthon a été ma création à moi tout seul et, si il y a eu tentative de manipulation, elle a échoué et les apprentis manipulateurs ont quitté le navire pendant la croisière.

Dire que Betty a voulu utiliser – et donc manipuler – le Refuthon est, à la lumière des évènements, un non sens car aucun des 500 soutiens (à ma connaissance) n’a adhéré / ré-adhéré au Ref-u. Les 500 soutiens ne se sont pas non plus regroupés au sein d’une potentielle nouvelle association que certains, partis depuis, auraient bien aimé voir se mettre en place.

Le Refuthon a joué un rôle non négligeable dans la reforme du REF-u, a tenu bon face aux critiques en suspicion et a fait émerger des idées intéressantes et structurées dans le cadre d’un débat démocratique et non partisan. Surtout, il n’a jamais vendu son âme et les 500 soutiens ont gardé – et gardent encore – leur liberté de choix.

Je pense d’ailleurs que la saga du 62 ne serait pas ce qu’elle est si les principes de fonctionnement du Refuthon y étaient mis en œuvre.

Regardons plutôt l’avenir : l’équipe actuelle est en train de réformer le machin en profondeur, qui plus est dans le sens souhaité par le Refuthon (pour mémoire, l’opération Lobbying initiée par Henri était tout à fait dans l’esprit Réfuthonien).

Plus simple et plus démocratique, plus efficace et plus transparent, le new REF pourrait avoir tout pour séduire. Reste un écueil que je vais traduire par une maxime que je soumet à la méditation de Prof l’Expert :

« Lorsqu’on déjeune avec le diable, il faut avoir une cuillère avec un long manche »

 Toute ressemblance avec la FNRASEC n’est pas fortuite.