Compte tenu du nombre important d’élus qui ont posé une question écrite au Ministre (et il il en a de nouvelles chaque jour), et considérant que le décalage des droits entre la France et le reste de l’UE est le point d’entrée principal de cette opération, je pense qu’il serait bien que quelqu’un réalise un tableau synthétique comparatif, par droit nouveau demandé, avec nos voisins. Parfois, un bon tableau est plus parlant qu’un long discours ! Et je reste persuadé qu’au-delà de l’aspect technique de l’affaire, c’est sur ce déséquilibre France / reste de l’UE que le ministère sera le plus sensible.

Dans le même ordre d’idée, il sera plus efficace de sérier nos demandes en mettant en évidence nos demandes qui ne relèvent que du bon vouloir administratif sans autre incidence technique ou règlementaire (par exemple les indicatifs courts lors de contests ou l’ouverture de la série des F6 à deux lettres… Ouais, un F6QY ne serait pas pour me déplaire -lol- mais je dis  ça surtout parce que la réponse de Monsieur D. « nos systèmes informatiques ne le permettent pas » m’est franchement restée en travers du gosier et s’apparente par trop à un réel foutage de gueule).

Il ne faudra pas non plus oublier – n’en déplaise à certains – la Foundation Licence si chère à Franky la banane. Je ne dis pas ça pour lui faire plaisir (Franky n’a rien à voir avec une blonde Ukrainienne à forte poitrine ;o)) mais juste parce que celle-ci existe dans d’autres pays et que nous nous situons dans un contexte comparatif inter états membres…

Enfin, il faudra soigneusement choisir qui accompagnera Mister Jo lors des futures réunions avec la tutelle. J’évoque ce point car j’ai encore le souvenir cuisant d’une photo d’un petit groupe de radioamateurs reçus il y a quelques années par un ministre : l’un de ces invités donnait l’impression de juste sortir d’une « merguez partie » du camping des flots bleus…  Si on veut donner une image de sérieux, voilà qui était réussi !

Plus sérieusement, la délégation qui se rendra au ministère ne devra pas être constituée juste pour faire plaisir à tel ou tel autre ponte de l’union, mais dans un souci d’efficacité et de crédibilité.  J’ai suffisamment participé à des réunions de ce type dans le domaine pro pour savoir de quoi je parle !

Bref, j’insiste lourdement sur tous ces points car je suis convaincu que l’initiative de F6FRA nous place dans une situation unique au regard de notre histoire et, qu’en la circonstance, il convient de mettre toutes les chances de notre côté : chaque détail comptera !

Et, vous le savez comme moi, l’histoire ne repasse pas souvent les plats…