Je viens de voir sur RA-Online (ICI) que notre ami F5DBT n’y va toujours pas avec le dos de la cuillère ! Moi qui l’ait affublé – uniquement pour faire un bon mot – du sobriquet « Le vaseux communiquant » doit reconnaître que ses interventions ne sont pas vaseuses du tout. Opportunes, je ne sais pas, crédibles, je ne sais pas, mais claires comme de l’eau de roche c’est indéniable.

Cette fois-ci, c’est carrément à l’insurrection qu’il appelle ! Son courrier est une sorte d’ultimatum mis sous le nez des décideurs … et des votants actuels. Je ne sais pas quel effet aura son missile lors du prochain CCPD, mais il est évident qu’il cadre assez mal avec l’atmosphère feutrée des antichambres où tout se décide vraiment, atmosphère qui a présidé jusqu’alors aux débats internes du REF-u.

D’ailleurs, je vois là le premier risque d’échec de l’initiative de notre ami : nombre d’hésitants du Ref-u qui ne demandaient qu’à basculer du bon côté vont être effrayés par cette attaque à la hussarde et se réfugier bien vite auprès du rassurant sein nourricier Refunionien : le lait n’y est pas très bon mais au moins il arrive dans le gosier des assoiffés.

Le deuxième facteur d’échec tient au sort réservé au Corse : la présomption d’innocence est largement battue en brèche, d’autant qu’on ne sait même pas de quoi il est accusé. Si tant est qu’il soit accusé de quelque chose… Ceci dit sans préjudice de ce que, personnellement, je pense des conséquences de l’action du Corse sur notre activité.

Le troisième facteur d’échec tient au fait que les demandes de notre ami (je souscris d’ailleurs à certaines d’entre elles) sont assénées sans tenir compte de la réelle faisabilité, au moins à un terme si rapproché. Les tenants du canal historique auront beau jeu de lui répondre que ce n’est statutairement pas possible. Ce qui est probable, lesdits statuts ayant été concoctés justement dans ce but : apparenter tout changement à l’un des 12 travaux d’Hercule.

Certes, notre Fouquet-Tinville du radioamateurisme à le mérite de secouer un cocotier peuplé de vieux singes assoupis. Mais je crains que sa méthode n’aboutisse à l’inverse du but recherché : le repli sur un système certes stérile mais rassurant.

Enfin, il manque quelque chose : à l’instar de Staline qui demandait « Le Vatican, combien de divisions ? » se pose la question de la représentativité de notre ami. Qui est derrière lui ? Si c’est la personne à laquelle je pense, l’affaire va, comme on dit par ici, faire frouilloux ! Il est en effet notoire que tout ce qu’elle touche tourne à l’embrouille.

Quand même, ce prochain CCPD va être bien intéressant, sinon dans ses suites mais au moins dans son déroulé : j’aurais bien aimé voir ça…

A suivre, comme le dit notre ami, ce qui nous permet de supposer qu’une nouvelle salve sera tirée d’ici à samedi.