J’avoue prendre un plaisir malsain a regarder les errements pitoyables de cette pauvre équipe de france de foot ! Voilà maintenant qu’ils pétitionnent et refusent de s’entraîner à deux jours du match de la dernière chance : quel professionalisme !

Je trouve quand même  deux motifs de satisfaction à cette « explosion » :

1) Cette équipe merdoie depuis pas mal de temps et l’abcès vient enfin de crever : on peut raisonnablement penser qu’un grand ménage va être fait tant au niveau de la FFF qu’au niveau des joueurs. Enfin bon, à la condition qu’ils ne suivent pas l’exemple du REF-u…

2) L’équipe de 98 a démontré que le métissage de l’équipe était un plus certain vers la victoire. Oui, mais a la condition d’avoir affaire (toutes couleurs confondues) à des gens intelligents. Et des gars comme Thuram, Lizarazu, Zidane, Viera, Petit …  en avaient suffisemment dans le cigare pour gagner. Et être appréciés de tous. Face à la victoire de 98, nos « décideurs » ont rapidement versé dans l’angélisme sirupeux et la FFF en a fait un max sur l’air de « métissons, métissons » sans se préoccuper du QI des heureux élus. On a du coup récupéré des zigs qui doivent avoir autant de talent pour se bagarrer avec la bande rivale que pour  jouer au ballon rond, et on en voit le résultat aujourd’hui : des sportifs pas si bons que ça qui ont le comportement des rappeurs américains couverts de fourrures et de chaînes en or. Une illustration symptomatique : alors que le bateau fait eau de toutes parts, la seule réaction du capitaine de l’équipe a été de dénoncer vigoureusement le fait qu’il y a un traître dans l’équipe ! En passant sous silence tout le reste… Pur discours de chef de bande pour qui la notion de l’honneur est plus proche de l’omerta mafieuse que de l’effort maximum pour honorer le maillot que l’on porte. En attendant, comme l’a fort bien dit Emmanuel Petit, cette bande de joyeux drilles a réussi à dilapider l’héritage footbalistique que plusieurs générations talentueuses avaient réussi à constituer.

Qu’ils en soient remerciés. Et qu’on passe à autre chose.