Lors du dernier CA du REF-u, une petite chose m’a échappé : sur les 27 administrateurs du REF-u, il n’y en avait que 16 pour élire le nouveau président. Ma première réaction fût la suivante : face aux enjeux de ce CA, comment qualifier autrement que de mous du genou les 11 absents ? Je m’apprétais à tremper ma plume dans le vitriol pour fustiger ces pleutres mais j’ai quand même au préalable, car le vitriol coûte cher ma bonne dame, refait un peu les comptes. Et je me suis rendu compte qu’en fait, dans cette belle union si efficace que le monde entier nous envie, 6 régions n’ont plus de représentant, un DNU n’a pas été remplacé faute de candidat – ce qui en dit long sur la motivation de certains gueulards – et quatre autres régions n’ont plus de représentants depuis pas mal de temps. Six+un+quatre=11. Conclusion, il n’y a pas de mous du genou dans le CA (enfin, dans ce qu’il en reste).

Bien. Ceci pose quand même une question : pourquoi la nouvelle équipe va, à n’en pas douter, maintenir ce système de type « usine à gaz » (qui ne produit même pas de gaz) alors même que son innéficacité / inadaptation est clairement démontrée ? Au bénéfice de qui ? Betty voulait une structure plus simple et plus efficace et elle s’est faite virer au motif d’entorses aux statuts qui sont pourtant bons à mettre au rebut et qui n’ont en fait qu’une seule utilité : maintenir au pouvoir les conservateurs. Les radioamateurs veulent aussi dans leur grande majorité une structure plus simple et plus efficace et là, la nouvelle équipe n’aura pas besoin de les virer : ils risquent de partir tout seuls.

Deux chantiers prioritaires attendent donc Mister Jo : la réforme des statuts – avec comme corrolaire 1 om=1voix – et la simplification structurelle de l’association. Et là, le président ne va plus pouvoir s’en tenir à sa ligne de conduite habituelle : je ne dis rien, je ne pense rien. Il va bien falloir qu’il sorte de sa prudente réserve et nous dise ce qu’il a dans sa musette (et pas ce qu’il y a dans celle de F1PSH car ça, on le sait).

Les membres de l’assos attendent et, du même coup, nous aussi.