… pour la dernière fois ? Je ne parle pas de sa santé, bien sûr, mais de son dernier édito avant l’AG du REF-u. J’en ai pris connaissance hier soir, avec quelque retard donc, et je viens de le relire afin de dire ce que son texte m’inspire.

Globalement, je trouve que Betty a bien progressé dans l’écriture de ses éditos qui sont désormains plus « humains », on commence à entrevoir la personne qui est derrière la fonction et je trouve ça bien. C’est mon droit, non ?

Sur ce qui est annoncé dans l’édito, maintenant.

Denis m’a dit l’autre jour : « c’est incroyable, elle ne parle même pas des réformes qui ont été lancées à Jaunay-Clan l’an passé ! ». Et bien si, Denis, elle en parle, notemment dans cette phrase :

« Cependant, force est de constater que la fédération autour d’un même objectif n’est pas ce qui caractérise le plus le conseil d’administration actuel, et le climat qui y règne depuis maintenant près de 18 mois est plus que regrettable, il est inadmissible. On est très loin des débats constructifs débouchant sur une décision prise ensemble, ensuite assumée et soutenue par tous, comme le voudrait le système démocratique. »

Ce paragraphe est sans conteste le plus important du texte. Hélas d’ailleurs, car il scèle la réforme du REF-u. Ou plutôt sa non réforme. Quelques mesurettes seront sans doute prises par la future nouvelle équipe, mais je vous rassure tout de suite : rien d’essentiel ne sera fait. On peut quand même prévoir quelques nouveautés telles que la présence « conseillée » de tous les om aux lâchers de ballons et l’apprentissage par coeur obligatoires des statuts actuels pour passer la licence. Ces chers statuts qui ont été tellement utiles ces derniers temps !

Cet édito annonce donc la victoire des « pseudos réformateurs » qui auront empêché la réforme voulue par Betty à coup d’arguties juridiques et autres basses manoeuvres et qui, une fois le pouvoir récupéré, s’empresseront de ne rien changer pour le plus grand bonheur de notre activité. Et surtout le leur.

D’ailleurs, Betty nous  dit dans la phrase suivante :

« Pour ce qui me concerne, cette assemblée générale est le terme d’un mandat de trois ans, dont deux au cours desquels j’ai eu la charge de présidente de cette vénérable association. C’est aussi pour moi l’occasion de briguer un second mandat comme Déléguée Régionale de l’Union et représenter ainsi la région Rhône-Alpes et ses adhérents dans le conseil d’administration. »

Elle jette donc l’éponge avec une certaine élégance et, personnellement, je la comprends…

Exit la réforme donc, l’intérêt de l’AG à venir portera essentiellement sur l’identification de ceux qui vont empocher la mise car, maintenant, il va falloir qu’ils sortent du bois. Finis les pseudos et autres interventions par personne interposée ! Finis aussi les « yakafokon », les drôles vont enfin pouvoir nous montrer ce dont ils sont capables car, pour paraphraser San-A, les clés du pouvoir sont dans la boite aux lettres du REF-u. Grâce à eux et… pour eux.

Betty conclu son édito par :

« Tout ceci démontre, s’il en était encore besoin, que l’implication dans le système associatif a toujours été un exercice délicat, mais que le respect de chacun et la recherche d’un objectif commun sont les bases indispensables pour permettre le développement d’une association quelle qu’elle soit. »

Moi, plutôt que « délicat », j’aurais utilisé le terme « merdique ». Mais bon, je ne suis pas un garçon poli.

Le retour en force des immobilistes va permettre de mettre officiellement fin au Refuthon et chacun retrouvera son autonomie pour juger de la situation future du REF-u. De bons moments en perspective !