Il y a quelques temps, Mr D. a écrit sur le blog : « … il va falloir créer une association de radioamateurs “”Canal historique”” peut être votre prochain combat mon cher F6HQY … Que pensez-vous de ce projet ? ».
La proposition est un brin provocatrice mais, à y bien réfléchir, elle n’est autant iconoclaste qu’il y paraît au premier abord. En effet, chacun a pu constater / déplorer que le radioamateurisme national est en pleine mutation depuis quelques années, la dite mutation provoquant des clivages de plus en plus marqués entre différentes « catégories » de radioamateurs. Je précise d’emblée – pour la clarté du propos – faire totalement l’impasse sur les poncifs habituels tels que « on est tous égaux… », « si tous les gars du monde… » etc… qui font très joli dans les plaquettes de promotion mais ne correspondent hélas plus à grand chose. Je préfère observer, une fois de plus, le Microcosme tel qu’il est et non pas tel qu’on aimerait qu’il soit.
Historiquement, et vu de ma petite lucarne, le radioamateurisme est resté assez cohérent jusqu’à la fin des années 70 et le profil des OM’s lambda était assez homogène : activité plutôt technique souvent pratiquée par des gars dont c’était le métier, et à laquelle pouvaient accéder des non initiés à condition qu’ils acceptent / choisissent de bosser un peu. Pas tellement de matériel dans les magasins, pas d’internet et de la construction « home made » à gogo. Du traffic aussi, bien sûr, et une éthique assez en phase avec la morale plus globale de la société de l’époque (respect, travail, famille… heu, bon, j’arrête là !).
En un mot comme en cent, cette activité était peu connue du grand public, le milieu OM peu ouvert sur l’extérieur et il fallait pas mal de motivation / passion / travail pour, peut-être, un beau jour être admis dans le sérail de la radio d’amateur…
Et puis les années 80 sont arrivées avec, comme corollaire, la « libération » de la CB et l’entrée en force du merchandising dans un domaine jusque là peu exploité par l’industrie de production de masse.
Subitement, n’importe qui pouvait causer dans le poste après avoir juste fait un petit chèque pour acheter un TX 27 Mhz. Surtout, il est devenu évident qu’il n’était point besoin de « travaillez… prenez de la peine… » comme le proclamait notre ami De La Fontaine (et non pas De La Coquille…) pour répondre à ce besoin de communiquer typiquement humain qui sera d’ailleurs plus tard pleinement satisfait avec internet et la téléphonie mobile. Ainsi, le nombre de passionnés des ondes – toutes catégories confondues – à cru en flêche, substituant sans l’avoir vraiment voulu de nouvelles valeurs aux anciennes qui ont à cette occasion pris un sacré coup de vieux… C’est à ce moment là qu’une sorte de « ringardisation » des radioamateurs a commencé, quand bien même ces derniers, au plan technique, ont rapidement fait le saut et se sont lancés, comme ils l’ont toujours fait, c’est à dire avec discrétion, dans la mise en oeuvre des innovations technologiques appliquées à la radio d’amateur.
Le status quo a duré comme ça jusqu’aux années 90, les radioamateurs « historiques » se retranchant derrière une ligne maginot constituée par l’histoire – leur histoire – et le sacro saint fer à souder, pendant que les hordes barbares des cibistes faisaient joyeusement le tour pour les encercler.
Mais la vague internet est bien vite venu balayer tout ça, on pourrait même parler de tsunami, renvoyant dos à dos dans le même anonymat les radioamateurs et les néo-communiquants qualifiés pour l’occasion de « noobs » par des « geeks » tenant désormais le haut du pavé sociétal et communicatoire (néologisme que je viens d’inventer pour l’occasion).
Où en sommes nous donc en ce début de troisième millénaire ?
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que le radioamateurisme national ne se porte pas spécialement bien, et les néo-communiquants non plus. Vous allez me dire que ce n’est pas le cas dans la plupart des autres pays – ce n’est pas faux – mais la raison en est assez simple et c’est d’ailleurs là que se trouve le fond du débat (et aussi quelques raisons d’espérer) :
1) Les pouvoirs publics des dits pays « jouent » assez bien le jeu avec des radioamateurs considérés comme crédibles, on a d’ailleurs l’impression qu’un réel partenariat est mis en oeuvre pour favoriser cette activité.
2) Tout est fait pour que les néo-communiquants puisse intégrer le radioamateurisme via des licences « novice » adaptées ou plutôt simplifiées avec un accès attractif aux bandes décamétriques. En gros, moins de boulot, plus de droits.
3) Les structures radioamateur des pays qui nous entourent semblent plus fortes que la (les ?) nôtres, exerçant un lobbying significatif et organisé de façon assez professionnelle.
En france, bien sûr ça ne se passe pas tout à fait comme ça, et l’émergence (innéluctable) du « new radioamateur » qui est un hybride génétiquement modifié de la vieille souche gallénique auquel sont incorporés des chromosomes de cibiste, est sans cesse retardée en terme d’acceptation d’un fait pourtant établi.
Les données de l’équation sont donc bien connues et il est clair que la tendance « canal historique » du radioamateurisme a du plomb dans l’aile et sera de moins en moins la norme dans le paysage radio des années à venir. Mais, car il y a un « mais » dans mon raisonnement, je suis par contre persuadé qu’il se trouvera toujours un certain nombre de gars / YL pour se lancer dans cette activité avec l’envie d’apprendre, de construire, d’innover dans le domaine de la radio. Aujourd’hui comme hier et nécessairement comme demain.
Je crois donc que c’est pour eux, et surtout pour eux, que la proposition de Mr D. à du sens. Rien n’endiguera l’évolution consumériste et communiquante du radioamateurisme, et il serait vain et stérile de vouloir s’y opposer. Par contre, l’énergie des gardiens du temple pourrait être plus utilement dissipée en organisant la survivance de la tradition radioamateurs des origines et, du coup, en permettant qu’elle se perpétue pour les impétrants, au travers d’une structuration acceuillante, connue et reconnue de tous. A la condition bien sûr que ces tenants de la tradition mettent un terme à leurs habituelles chicayas d’hyperistes, graphistes, numéristes et autres bidouilleurs… et admettent une bonne fois pour toute qu’il existe une grande variété de manières de pratiquer le radioamateurisme. D’un certain point de vue, je crois que c’est l’afflux des néo-communiquants qui offrira le socle nécessaire (population globale en progression et donc pesant plus « politiquement » ) pour permettre la survivance du radioamateurisme historique. Dit autrement, la masse des nouveaux (via des licences novices adaptées) donnera du « corps » à une activité qui pourra, dès lors, s’offrir le luxe de maintenir à flot un contingent significatif de gardiens du temple. Ceci étant, il est clair que dans ce schéma devront coexister deux conceptions très différentes du radioamateurisme, la plus décriée servant quand même à maintenir à flot la plus restreinte en effectif.
Par contre, l’idée que TOUS les radioamateurs (anciens et nouveaux) pourraient communier de conserve dans la chapelle du Square Trudaine (c’est à dire allier la quantité avec la qualité) me semble être une utopie totale. Même pas en rêve, disent les d’jeuns… Ce serait comme espérer que 100 % des téléspectateurs vont se mettre à regarder « La marche du Siècle » plutôt qu’un match de foot… Ceci dit, on peut quand même espérer que l’exemple présenté par les « canal historique » pourra plus ou moins « déteindre » sur des nouveaux OM’s initialement plus attirés par le traffic que par autre chose… Je crois aux vertus de l’exemplarité.
En un mot comme en cent, je suis donc favorable à la structuration plus ou moins formelle d’un système pérénisant les valeurs fondamentales du radioamateurisme, une sorte de « Ligue des Gentlemen Radioamateurs » qui aurait pour objet de promouvoir un code de bonnes pratiques tout en faisant montre d’exemplarité. Il n’est d’ailleurs que d’écouter les bandes pour constater l’anarchie qui y règne parfois… Une Ligue qui serait aussi force de proposition vis a vis des associations nationales. Ceci posé, le plus difficile resterait à faire ! Sans même parler de « qui » pourrait s’en occuper et sous quelle forme (club, assos… ?) se posent des questions de fond qu’il conviendrait de bien solutionner. Par exemple, quels sont les « dogmes » dont il faut assurer la pérénité ? Je verrai bien, dans ce cadre, la création d’une charte éthique… Et beaucoup d’autres questions pratico pratiques. Mais aussi des questions de fond (certains vont hurler à la ségrégation entre OM’s, couche supplémentaire du mille feuille associatif radio…).
En tout état de cause, je suis convaincu que les tenants du Radioamateurisme « Canal Historique », s’ils veulent faire école et susciter des vocations, doivent devenir « visibles » – d’où l’idée d’une structuration – et ne pas se cantonner à maugréer dans leur coin sur l’incurie des nouveaux. Ils doivent aussi proposer clairement un modus operandi et vivandi à ces derniers. Et, bien sûr, ne pas recréer en interne des « castes » entre les dx’ers, les bidouilleurs ou encore les graphistes, ce qui est le cas actuellement si on en juge par l’existences de différentes associations qui ne jurent que par l’activité qu’elles soutiennent.
Surtout, il serait bien que les querelles d’ego soient mises en sourdine… Or, il semble que ce ne soit pas franchement le cas, par exemple au Ref-u où Betty semble bouder dans sa Savoie préférée pendant que Lucien jeter l’éponge et que Prof tente de maintenir ce qui reste d’une poigne de fer…
Finalement, l’idée me paraît intéressante et tout le monde y trouverait son compte, les tenants de la tradition qui offriraient un modèle à ceux voulant le suivre et le péréniser, un modèle reprenant des valeurs historiques, techniques et humaines contenues dans une charte, tandis que les néo-communiquants ne seraient pas spécialement lésés et pourraient s’adonner à leur passion communicatrice sinon communicative… Une sorte de deal gagnant / gagnant où les uns apporteraient le nombre et les autres la mise en oeuvre de certaines valeurs, la combinaison de ces deux éléments étant nécessaire pour peser véritablement dans les négociations avec la tutelle… et, peut-être, faire progresser le niveau moyen de l’ensemble ?
Oui, je pense qu’il ne serait pas inoportun – si on ne veut pas le voir disparaître pour de bon – de promouvoir un radioamateurisme de qualité où une certaine « éthique » serait la règle … tout en y incorporant tout ce que l’époque moderne nous a apporté d’intéressant. Un club de gentlemen quoi… Car des Gentlement isolés, on en connaît tous, mais à part lancer – parfois – des diatribes qui s’évanouissent dans le désert, qu’elle est l’efficacité de leurs démarches individuelles ? C’était mieux avant ? OK, mais alors, tu fais quoi camarade ?
Finalement, je me dis qu’il y a là un créneau – non encore exploité – qui devrait donner à réfléchir à notre ami Dan, voire à ce qui reste de l’URC… URC dont on dit qu’elle est désormais réduite à sa plus simple expression et qui n’attend, peut être, qu’un bel « ancien » ténébreux pour lui donner une nouvelle vocation ?
Votre idée est donc intéressante, Mr D. (à ce propos, j’espère que vous ne m’en voulez pas trop pour cette histoire d’astéroïde mais l’occasion était trop belle !), probablement inapplicable mais voilà un débat qui mérite quand même d’être lancé… Pourquoi pas ici, du coup ?
A suivre si vous avez des idées… et joyeuses pâques à tous !
NB : je précise pour les éventuels suspicieux que je ne vise strictement rien, à titre personnel, dans cette réflexion, et que je n’ai de toute façon aucune envie de me relancer dans une aventure de type Refuthon. Je crois simplement qu’un débat là dessus aurait probablement le mérite de mettre au clair la terminologie « Radioamateurisme Canal Historique ». On pourrait d’ailleurs rapidement de se rendre compte que pas grand monde n’est d’accord sur la définition à lui donner !
bonjour
j’ai la solution.
Pourquoi ne pas simplement invalider les F0 et simplifier les cours de RA qui sont simplement bourré de choses à ne pas savoir pour l’examen , la partie technique est un annuaire qui peut toujours êtres consulter en temps voulu .
voilà comment je vois ça :
De toute manière la F0 Français n’est pas reconnu dans les autres pays, il suffit de décreté que la F0 est pour les possesseurs actuel encore valable une année , et avant l’année écouler passer la partie technique pour obtenir la F4 si elle est pas obtenu l’année écouler,les possesseurs de l’ancienne licence se verront tout simplement annulé leurs licence.
Voilà une idée quelle est bonne.
merci à qui ? à Pascal
@ Bernie : Qui vivra, verra.
Et si cela vous semble trop long pour nos courtes vies, rien n’empêche personne de se sortir les doigts du cul et de faire… Et le RR choisira les siens 😛
Ce sera ma dernière intervention sur ce sujet.
Je signe pour ceux qui auraient ratés les épisode précédents.
73,
Philippe
BXI, poissonnier du marronnier et réciproquement, comme dirait mon maitre 60 au garot ;-P
@philippe : « Et si cela vous semble trop long pour nos courtes vies, rien n’empêche personne de se sortir les doigts du cul et de faire… Et le RR choisira les siens »
J’espère que nos amis du « canal historique » entendront to message car qui mieux qu’eux est à même de faire bouger les choses ?
Ps : petite précision : je ne fais pas systématiquement de lien entre l’age, l’ancienneté de la licence et l’appartenance au « canal historique ». Il y a même des gars assez jeunes qui sont bien plus « historiques » que certains anciens en licence ! Tiens, on pourrait faire un sondage (j’aurais pu commencer par la d’ailleurs) : qui, parmis les lecteurs du blog, se considère comme appartenant au canal historique ???
@Bernie : « qui, parmis les lecteurs du blog, se considère comme appartenant au canal historique ??? »
C’est là où il y a méprise : il faut déjà arrêter avec ce terme « canal historique » si tu veux prendre les choses un tantinet au sérieux.
Demande plutôt qui est en plein en accord avec la définition du service amateur à l’article 1.56 du Règlement des radiocommunications ? Je le copie ici pour ceux dont ce n’est pas la lecture de chevet :
1.56 service d’amateur: Service de radiocommunication ayant pour objet l’instruction individuelle, l’intercommunication et les études techniques, effectué par des amateurs, c’est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s’intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire.
1.57 service d’amateur par satellite: Service de radiocommunication faisant usage de stations spatiales situées sur des satellites de la Terre pour les mêmes fins que le service d’amateur.
Accessoirement tu peux aussi demander qui peut expliquer ce qu’il a compris de :
– la radioélectricité ,
– l’intercommunication ,
– les études techniques ,
– l’instruction individuelle ,
Tu fais un nouveau billet sur le sujet ? Ça risque de se perdre ici.
@philippe : j’aime bien la définition « canal historique » qui, pour moi, recouvre globalement, la définition que tu viens de poster. C’est donc un bon début ! Mais qui se retrouve dans cette définition ? Pour l’instant tu es le premier recensé ;0)
Dis voir, mon petit Bernie, tu peux me rappeler de quand date la réflexion de Monsieur D. qui a initié cette discussion ? On peut encore compter en jours, non ? 😉
Qui c’est « on » ? C’est toi ?
Ou alors t’as des copains parmi ceux qui nous pondent des lettres et nous créent des blogs entre le café et le pousse-café ?
C’est tout de suite compté : t’es 4, peut-être 5 !
Si tu t’y prends comme çà, tu vas nous aligner deux ou trois Z’OMs sur une planche posée sur deux tréteaux et attirer une nouvelle fois les miséreux de la radiocommunication.
Arrête donc de penser en socialiste ! 🙂
Laisse ces néo-communicants choisir eux-mêmes comment ils veulent vivre, et d’autant plus qu’il y a très peu de chances pour qu’ils aient envie de s’intégrer dans le radio-amateurisme défini par le R.R. Ils sont nés dans la CB, ils ont grandi dans le non respect des règles, ils pratiquent de même, ils ne veulent qu’accumuler des QSO, et tu voudrais les ramener dans le droit chemin ? Ne perds par ton temps et surtout ne nous fais pas perdre le notre, l’essentiel est ailleurs, dans le renouvellement des effectifs et sur des bases différentes. Tes néo-radioamateurs © sont stériles, ils ne vont plus se reproduire et en plus le moule est cassé car la CB est morte. Regardons vers ceux qui ont l’équipement intellectuel et culturel pour comprendre le R.R. et pratiquer en le respectant.
LoL !
Je corrige donc mon message précédent : t’es pas 4 ou 5, t’es 1, grâce à Philippe ! Oui, toi tu n’as pas encore le niveau (tu ne sais même pas pourquoi la hifi-SSB est incompatible avec le R.R. !). 🙂 🙂
@kanalgistorix : tu m’agresse où j’ai la berlue ?
« @kanalgistorix : tu m’agresse où j’ai la berlue ? »
A plus d’humour Bernie ?
bonsoir
je suis egalement du canal historique en fait !! bizarre !! avec l option REF N60447 et connexion IP , on a le droit ? , hihihi , ici je melange les genres , le raffin avec celui de george (cer) , des revues sur le raspi etc…..
la condescendance de certains envers la classe 3 est pitoyable , que croyez vous être ? je suis en accord avec le fait que l on peut pas tout avoir sans rien faire.
mais il faut aussi accepter que des personnes s interessent a la radio avec un niveau technique faible .d ailleurs combien ont ils eu leur licence honorablement , cela aussi est un mystère , les conversions de certifs kaki en sont un bien bel exemple , tu tapes la cw alors tu es radioamateur hihihihi pffffff quelle injustice envers tous les F1 qui n avaient pas le droit aux deca avec un niveau en technique des plus complet. il y a tant a écrire …….
@philippe : si mais ça ne m’empêche pas de lire entre les lignes…
@ F4gpj : « mais il faut aussi accepter que des personnes s interessent a la radio avec un niveau technique faible »
C’est tout l’objet de la définition du service amateur :
« …ayant pour objet l’instruction individuelle, … et les études techniques… »
A priori, l’objet étant d’apprendre il est logique que l’on ne sache pas. Et il est tout autant logique que quiconque voudra apprendre, apprendra selon les règles écrites là.
Je ne vois pas où se situe le soucis
Avant de vouloir éradiquer les F0 ou les cibistes cher Pascal, il serait bon de faire le ménage dans vos rangs (des voleurs par exemple ou encore des diffamateurs).
http://www.27mhz-news.info/content/443-Un-radioamateur-finist%C3%A9rien-condamn%C3%A9-en-diffamation
Je précise que le condamné a tenu des propos « inadmissible » envers plusieurs dizaines de personnes comme par exemple Philippe ici présent ou encore Didier et j’en passe…
J’ai obtenu le jugement du TGI, et j’avoue être sur le cul ! Mais sanction tellement méritée…
@ f4gpj, le farfadet des forums….
« Il y a tant à écrire »….
Tu étais déjà là ?
Quand les F1 de cette époque ont eu envie de faire du déca, et bien ils ont appris la réglementation concernant ces bandes, ont passé l’épreuve de manipulation et de lecture au son (pas difficile, ils faisaient déjà de la CW sur VHF et au dessus).
Ont obtenu sans souffrances un joli certificat d’opérateur radiotélégraphiste, et ont troqué leur F1 pour un F6, Épicétou….
Ou est l’injustice ?
Le « chiffre » de mon « call » actuel ne l’indique pas, mais je suis de ceux là….
🙂 🙂 🙂
T’as la berlue !
Te parler de hifi-SSB était juste une petite claque amicale, mais en aucun cas une agression, et en plus cela s’adressait aussi à d’autres que toi : il est expliqué dans le RR que la bande passante utilisée pour réaliser une liaison doit être la plus faible possible. Alors, l’AM, la hifi-SSB et bientôt la SSB sont des modes has-been pour une utilisation jusqu’à 26.9 MHz. 😉
bonjour
guy , alors on se tutoie ! ok , farfadet , oui c est mignon !
non je n etais pas là , mais simple etat de fait de l époque , des om s en theorie plus techniciens privé de certaines bandes , je trouve que cela etait injuste .
on ne refera pas l histoire , la reglementation etait ainsi , quoique finalement l aspect le plus interessant se trouve dans le haut du spectre ou éventuellement le plus bas.
sinon philippe pas de soucis tout va bien .Devines et Kanalhistorix me font penser a un certain duo ( Muppet show ou celui de ra.org , les papys flingueurs).
bonne journée , il y en a qui bossent encore.
A KanalCB, Je ne le défend pas mais ce qui est dommage dans cette histoire, c’est qu’il y avait au moins 2 ou 3 personnes qui méritaient tout autant que lui à être condamné de la même façon.
@ la montagne
Vous ne devez pas être au courant de tout ce qu’il a fait. Le peu de chose que j’ai vu donne une bien mauvaise image du radioamateurisme.
@La Montagne et @KanalCB : ce n’est pas le sujet du présent billet de Bernie.
@ Bernie : « j’aime bien la définition “canal historique” qui, pour moi, recouvre globalement, la définition que tu viens de poster. C’est donc un bon début ! Mais qui se retrouve dans cette définition ? Pour l’instant tu es le premier recensé ;0) »
C’est là où nous ne sommes pas en phase et le pourquoi je te recommandais d’abandonner l’utilisation du terme.
Les radioamateurs « canal historique » ne sont pas des gens qui se réclament d’un courant — qui n’existe d’ailleurs pas — mais des personnes qui ont un parcours dans le radio-amateurisme d’avant la déferlante cibiste. Ceux qui ont été formés et ont suivi le parcours au plus proche de la définition que j’ai donné.
Je ne fais donc pas partie de ces personnes là même si j’ai connu la radio à la même époque qu’eux mais que je n’ai pas confirmé par un certificat à ce moment là.
Comme le courant n’existe pas je ne peux pas m’en réclamer.
Ce que j’affirme par contre, c’est que le radio-amateurisme que l’on doit pratiquer est celui défini au chapitre 1.56 du RR et qui ne peut être pris en défaut si l’on a compris chacun de ses termes.
—
@ Tous.
Je connais les méfaits du « coupable » mais ne me souviens pas avoir eu le moindre contact avec lui, ni même entendu.
Je ne sais donc pas s’il a médit sur mon compte.
Par contre pendant un temps il a envahi ma BAL de propos incohérents et me suis posé la question « pourquoi moi » ?
@ F4GPJ
Je vais T’expliquer et TU vas comprendre que l’obligation de la CW n’était pas une injustice :
A l’époque le trafic ne se faisait pratiquement qu’en décamétriques et les bandes étaient et sont toujours partagées avec des réseaux officiels. Il fallait donc un moyen efficace et multilangues pour nous demander de dégager, donc la CW.
Au début des années 60, les V/UHF prenant de l’importance a été créée chez nous (ailleurs je ne sais pas) la licence dite F1.
Comme ces réseaux avec les progrès techniques ont d’autres moyens, l’obligation de la lecteur au son a été logiquement supprimée.
Voila…
@Philippe : globalement d’accord avec toi. Où je vais plus loin, c’est lorsque je dis que ce courant qui n’existe pas, et bien il faut le créer pour le rendre visible et, si possible, attractif ! Perso, entre la lecture aride d’un texte de référence et une structure identifiée qui le met en oeuvre, il n’y a pas photo ! Finalement, on avance : on a les principes de base (le RR) et on sait qu’un OM « canal historique » est un OM (sans considération d’âge ni d’ancienneté) qui souhaite le mettre en oeuvre…
Quant à la structuration, je crois en son pouvoir fédérateur : les gens vont là où il y a quelque chose à manger…
Un OM ou une YL ( 300 en France ) peut tres bien etre membre du Canal Historique meme si son interet est d’étudier la propagation. Ou fabriquer des antennes comme par exemple un dipole demi onde. Donc en fait beaucoup de radioamateurs peuvent prétendre etre de la mouvance de ce canal. Faut t’il exclure ceux qui ne pensent qu’aux QSO, QSL, diplomes, Dx expedition ? Meme un amateur d’audio hifi ssb peuvent etre a mon avis admis dans les rangs du canal. Ceux qui font des qso, des qsl avec des pays lointains c’est aussi des gens qui pratiquent le DX pour leur instruction individuelle, l’intercommunication et les études techniques,s’intéressant à la technique de la radioélectricité. A mon avis vous allez avoir du mal a définir qui est ou n’est pas digne d’appartenir a ce canal. AUCUN je le dis AUCUN radioamateur ne connais TOUTES les facettes du radioamateurisme. Meme BLN a la modestie de dire qu’il n’est qu’un humble pratiquant de la telegraphie. Il ne pourait donc pas faire partie du HSC et pourtant il pratique la CW qui n’est pas facile a apprendre et a surtout a manipuler et dechifrer a l’oreille. Donc vous le voyez mettre des limites pour savoir qui est ou n’est pas digne d’etre consideré membre du Canal est a mon avis tres compliqué. Peut etre revenir aux années 60, tout home made ?
@Bernie : c’est là où s’arrête le débat ici 🙂 En tous cas en ce qui me concerne.
—
@Philippe : Cela n’est pas une question de certificat ni d’age ni de date, une personne interressée par la technique de la radio fait fatalement partie des radioamateurs.
Pour les facheux, la technique tant décriée inclut bien sur et depuis longtemps au même titre que la CW ou même que l’AM les formes de modulation dites « numériques » qu’ils se targuent de maitriser si parfaitement (avec un seul doigt)
@F6cer : A samedi ? 😉
Yes
ok guy , effectivement c etait une autre époque , merci pour l explication .
il faut que je me remette a la cw , c est vrai que parfois cela pourrait etre utile.
bonne soirée messieurs
@ F14368….
Si je suis un modeste télégraphiste, c’est par manque de pratique causée principalement par la flemme…
Mais au regard des pratiques actuelles en trafic, je commence du training intensif, c’est le seul mode pour d’exister encore un peu « sur l’air ».
La télégraphie, c’est très simple, c’est comme le vélo. Plus on en fait plus on va vite, pourtant beaucoup de cyclistes ne sont pas des génies ! (d’ailleurs j’ai arrèté le vélo.)
Qui trouve t’ on chez les télégraphistes ?
Des enfants, des militaires et des… FEMMES, OUI !
Alors je ne vois pas d’obstacles pour nous…..
,o)
@ F4GPJ…
« ok Guy , effectivement c était une autre époque , merci pour l explication .
il faut que je me remette a la cw , c est vrai que parfois cela pourrait être utile. »
Surtout avec le 6 mètres…..
:o)
@M.D. « La question maintenant comment traduire cela ???? »
Les jours de déprime (souvent les dimanches soir après un WE d’écoute sur 40m) je me dis que si l’administration voulait aider le radio-amateurisme à renaître elle le pourrait en :
– toilettant la législation CB : « régularisation » de quelques centaines de KHz supplémentaires, augmentation de la puissance autorisée, interconnexion.
– autorisant une bande VHF de type Freenet Allemande,
– libéralisant une centaine de KHz entre 3.5 & 7 MHz.
🙁
Très bon article avec de bonnes réflexions, merci.
En réponse à : « Avant de vouloir éradiquer les F0 ou les cibistes cher Pascal, il serait bon de faire le ménage dans vos rangs (des voleurs par exemple ou encore des diffamateurs). »
Il y a des brebis galeuses partout et on ne va pas partir à la chasse aux sorcières pour vous faire plaisir. Vous-même où vous situez-vous, chez les bons ou les mauvais ? tout est relatif cher cousin cibiste.
et à : « Pourquoi ne pas simplement invalider les F0 et simplifier les cours de RA qui sont simplement bourré de choses à ne pas savoir pour l’examen , la partie technique est un annuaire qui peut toujours êtres consulter en temps voulu »
Tout à fait d’accord, et pendant qu’on y est faisons la même chose pour les écoles de médecine, de toutes façon il auront toujours l’occasion de consulter le vidal ou l’encyclopédie médicale durant une intervention…
…..qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre parfois.
Bonjour,
Que pensez-vous d’un radioamateurisme français (canal historique ou non) qui, à l’instar de ce blog, observe ce microcosme (le radioamateurisme français donc) depuis les eaux internationales ?
Aucun contact avec l’associatif français, ni même avec les « organisations » formelles et informelles françaises… Finalement, le radioamateurisme et plus encore Internet, permettent de sortir de nos frontières et d’échanger, ailleurs. L’ARRL, les fora américains, etc. permettent tout autant d’être en contact et de s’informer que tout ce que l’on trouve en France, sans certains inconvénients. Non ?
73.
@F5FRM : à priori ce débat sur un radioamateurisme français offshore ne passionne pas les foules ! C’est pas comme les comptes bancaires…
@Henri : surtout les comptes bancaires HB9 du Ref-u ;o)))
ps : pas trop le temps de venir sur le blog ces temps-ci mais bon, je suis en congé la semaine prochaine… Si tu as des infos sur la prochaine AG, c’est le moment de nous en faire profiter !
@F6FRA : Oui, en effet. Mais c’est plutôt logique. Il y a ceux qui font de la phonie, ceux qui font de la graphie, ceux qui font de la construction, ceux qui font des débats, et ceux qui font un peu de tout cela… et autre ! Débattre doit surement être une activité radioamateur à part entière et donner des arguments pour y couper court ne peut que tomber à coté ! 🙂
Mais pourquoi pas. C’est intéressant aussi de débattre si l’on garde à l’idée que ce n’est que ce que c’est. C’est juste dommage que cette activité plutôt française ne semble pas véhiculer une bonne image du radioamateurisme français, et c’est en cela que je voulais juste apporter mon point de vue : en effet, le radioamateurisme « offshore » est assez exempt de pas mal de discussions qui donnent justement, à mon avis, une mauvaise image du radioamateurisme français.
73.
http://www.news.urc.asso.fr/wp-content/uploads/2013/04/52t54_219.pdf
A Anatoli , c’est réchauffé ! Actuellement le microsme est agité par la haut, mais finalement ce n’est pas avec la fanfare tout azimut pour dire que l’on anime quelque chose que c’est efficaces, si le narcissime serait une valeur pour certaines personnes, il est certain que la beauté se relayée aux enfers !
Pour les initiés ( faut lire entre les lignes)
http://f6oyu.wordpress.com/2013/04/21/la-recre-cest-toujours-plus-ou-moins-une-histoire/
http://onsemobilisepourlaclassenovice.files.wordpress.com/2013/04/courrier-prc3a9sident-du-ref-union-15042013.pdf
Il y a des signatures bidons là dedans, des doublons et des faux SWL qui n’ont jamais fait de radio histoire de gonfler le chiffre. Pas très sérieux!
Question a la DGCIS
Pourquoi dans l’arrêté du 8 mai 2012, la réussite à l’épreuve de législation ne donne t-elle plus la possibilité d’obtenir une licence de classe 3 avec un indicatif comme auparavant. Pourquoi la réussite de cette épreuve est elle maintenant limitée dans le temps ?
Cette nouvelle mesure crée une différence entre les personnes qui détiennent une licence de classe 3 et les nouveaux candidats, qui passent la même épreuve et qui n’obtiennent pas les mêmes possibilités.
L’épreuve technique n’est pas abordable par tout le monde, en effet les jeunes des collèges n’ont pas les compétences pour appréhender le programme de la partie technique dans son intégralité. Les lycéens non plus surtout depuis la disparition de l’électricité des programmes des classes scientifiques (Voir BOEN n°8 du 25 février 2010). La nécessité d’avoir une classe débutant qui puisse attirer les jeunes est vitale pour la continuité de l’activité radioamateur. Dans tous les pays d’Europe cette classe débutant existe, elle doit pouvoir être rétablie en France.
Presque 2000 signataires de la pétition sont en faveur du rétablissement de cette possibilité.
http://www.news.urc.asso.fr/2013/04/23/question-a-ladministration-n1/
@Bernie : des infos sur la prochaine AG du REF-Union ? Rien de spécial, c’est une AG statutaire comme une autre. Les particularités sont, que ce sera la dernière avec les statuts actuels (les nouveaux statuts seront validés par le conseil d’état dans le courant de cette année sans aucun doute), que de nouvelles formules d’adhésions seront soumises à l’approbation de cette AG notamment une adhésion moins chère avec la revue Radio-REF sous forme électronique. Ce dernier point est innovant pour une association que certains qualifient de « canal historique »… non ?
@ Ceux qui croient au Père Noël : les radioamateurs proposent et l’administration dispose.
@Henri : merci pour ton com’ … J’aime bien ce genre de formule innovante !
D’autant que piquer les idées des autres montre le niveau de cette association fantôme. D’ailleurs, elle modifié son article et elle a du mettre sa prétention au chaud… en attendant ce qu’elle sert est refroidi mais tant qu’on parle d’elle….
https://f6kdu.wordpress.com/2011/06/03/f60086-mathias-devient-f0gqx/
73.
http://hamspheref0duw.blogspot.fr/
Pour Essomba, ZAGOR, OYU, BXI et compagnie…
Bon sang ! Les collégiens et les lycéens exclus à cause d’une formation inadaptée ? Mais vous auriez dû nous dire cela beaucoup plus tôt et nous aurions évité des discussions sans fin sur la déroute du radio-amateurisme français puisqu’en fait c’est donc la France et son système éducatif qui est en déroute !
On se demande bien comment ont fait les radioamateurs d’avant 1980, comment ils ont appris la loi d’Ohm et la formule de Thomson, comment ils ont compris et appris par cœur les principales valeurs caractéristiques de gain et perte exprimées en décibels et comment les utiliser, tiens même simplement comment ils ont appris à extraire une racine carré ou à élever un nombre au carré ! Pensez-donc, élever au carré… Et les filtres passe-bas, passe-haut et passe-bande, comment ont-ils bien pu comprendre et apprendre tout cela alors qu’il leur fallait en plus apprendre aussi la réglementation, le réglage correct de leur émetteur et leur antenne, et pour beaucoup d’entre eux cette sacré télégraphie qui effraie tant de monde actuellement ?
M*rde, c’était forcément des sur-hommes ! Pourtant certains n’avaient qu’un petit certificat d’études primaires, oui PRIMAIRES, mais ils savaient LIRE, ECRIRE ET TRAVAILLER, le tout correctement.
Mais que penser alors de tous ceux qui obtiennent le baccalauréat depuis une ou deux décennies dans un système ou plus de 90% des postulants réussissent, à coup de tutorat et de petites faiblesses volontaires du système, à commencer par une pléthore d’options qui permettent de gagner des points grâce à quelques connaissances dans des domaines très accessoires ? Et ces brillants lycéens, même en échec au Bac, mais parvenus tout de même à la phase… terminale, n’arriveraient pas à obtenir une licence de radioamateur ?
C’est vraiment un scandale et il va falloir penser à mettre en place quelques options afin de gonfler un peu les notes obtenues à ce prestigieux examen ouvrant la porte du DX en contrepartie des épuisantes 20 questions auxquelles il faut répondre à au moins la moitié sans se tromper !
On pourrait par exemple proposer l’option fer à souder où le candidat démontrerait qu’il sait le tenir dans le bon sens et le brancher sur une prise secteur, ou alors l’option QSL qui consisterait à savoir trier 5 cartes dans l’ordre des reports RS/RST, la totalité des 5 cartes pouvant afficher la valeur 59/599, ou encore, pour les plus brillants des candidats, l’option géographie qui consisterait à reconnaitre le département du Château de Versailles. Pour les candidats plutôt fins gourmets, il pourrait être envisagé un test à l’aveugle afin de différencier le Coca-Cola de la Pelforth brune. Et surtout, afin de moderniser la pratique du radio-amateurisme en France, un test sur quelques compétences en anglais serait le bienvenu et il consisterait à vérifier que le candidat sait parfaitement utiliser le meilleur des verbes en toute circonstance : FUCK !
Avec de telles options qui ne feraient perdre aucun point mais en ferait gagner à coup sûr, l’insupportable examen actuel deviendrait envisageable pour le plus grand nombre des passionnés de radiocommunication et de DX.
Il est grand temps que les associations à la c*n se mobilisent !
(nota : pour les plus ignares des lecteurs, une association à la c*n est un regroupement d’au moins 5 individus qui s’associent pour multiplier la puissance du cerveau du moins doué, généralement le président ou la présidente, par leur nombre, d’où la formule [c*n], c pouvant avoir zéro pour valeur – les bacheliers actuels devraient pouvoir comprendre la formule, et les ingénieurs-radioamateurs du siècle passé l’influence d’une valeur nulle pour la variable c).