… n’ont jamais manqué de suspecter l’association nationale des pires turpitudes. J’ai suivi comme vous les aventures du microcosme ces dernières années (c’était d’ailleurs un peu l’objet de ce blog) et je ne compte plus le nombre de fois où on nous a annoncé, c’était du sûr, ultra sûr ! la fin du REF-u par, au choix, disparition des derniers adhérents, suicide collectif du CA / BE, étranglement financier ou encore faillite suite à des opérations financières hasardeuses et forcément calamiteuses…

L’affaire Assurisk, par exemple. A en croire certains, c’était le dernier clou du cercueil Réfien, la connerie de trop, la condamnation ne faisait aucun doute et les dommages et intérêts – on parlait de plus de 50.000 euros si ma mémoire est bonne – allaient porter le coup de grâce à une trésorerie défaillante voire déjà en soins paliatifs. On sentait poindre en filigranne des poursuites judiciaires, l’incarcération du Bourdon Corse et que sais-je encore…

En ce qui me concerne, j’ai toujours été très réservé sur cette affaire. D’abord parce que, tant que la chose n’est pas jugée, et bien… elle n’est pas jugée ! Ensuite parce que j’ai toujours pensé que si certains officiers du navire amiral Réfien sont parfaitement capables de réaliser des coups tordus, ils savent aussi jusqu’où ne pas aller histoire de se garder des tâches. Enfin parce que je ne voyais pas Betty – que j’ai soutenue à l’époque du Refuthon, ce qui m’a d’ailleurs vallu bien des quolibets… et même pas un vieil exemplaire dédicacé de Radio Ref gratoche, c’est dire si je suis désintéressé ! – ni Mister Jo se lancer dans cette histoire sans avoir du grain à moudre… Pas plus que le Bourdon Corse d’ailleurs…

Le seul reproche que j’ai fait à l’époque portait sur cette discrétion maladive qui laissait le champ libre à toutes les supputations.

Pourquoi est-ce que je vous parle de ça depuis mon lit de douleur (ne sortez pas les kleenex tout de suite, j’exagère un peu beaucoup…) ? Et bien parce que le bulletin F8REF nous informe que le REF-u a gagné le procès en question et que la partie adverse va devoir lui refiler pas loin de 10.000 euros. Si le jugement n’a pas été rendu en dernier ressort, peut-être qu’il y aura appel mais bon, il est clair que le Ref-u n’a pas fait la gigantesque connerie que certains lui ont prêté. Et qu’il va donc potentiellement récupérer l’équivalent de plus de 150 adhésions…

Il fallait que ce soit dit et j’escompte que les Cassandres (je parle bien sûr de la fille de Priam et d’Hécube) qui ont fait leur miel de cette affaire auront la bonne idée de faire leur mea culpa… C’est aussi ça, l’information !

MAJ 1 : On m’a justement fait remarquer que si le REF-u va récupérer près de 10.000 euros en DI, il ne faut pas oublier que cette histoire a eu un coût (frais d’avocat et autres) entre 2010 et 2012 de plus de 27.000 euros. L’opération reste donc financièrement fort coûteuse et il est légitime de se demander si un « bon accord » n’aurait pas été préférable à un « mauvais procès » ? Peut-être était-ce impossible, je n’en sais rien, mais il faut souhaiter que cette histoire serve de leçon au REF-u afin qu’il y réfléchisse à deux fois dans le futur avant de prendre des décisions impliquant des tiers pas forcément aimables ! Parce que ces 27.000 euros auraient été plus utiles pour promouvoir notre activité. Par exemple.