On nous parle de plus en plus souvent des cigarettes électroniques – le terme « électronique » recouvrant  au demeurant une technologie assez sommaire  puisque s’agissant d’une batterie et d’une résistance chauffante ! Pour mémoire, je fume depuis l’âge de 18 ans (j’en ai 56 aujourd’hui) à raison d’une dizaine de tueuses par jour. Et, bien sûr, il n’entre pas dans mes intentions d’arrêter. Ceci dit, le racket d’état sur le tabac, couplé à une hypocrisie insupportable (arrêtez de fumer car c’est mauvais pour la santé, mais continuez à acheter des clopes car on a besoin de sous…) commençait à me gaver grave… Et puis Seb, le bassiste du groupe, s’est un jour pointé à la répet’ avec une E-cig (appellons le truc comme ça, c’est plus vite écrit) et je lui ai bien sûr demandé des infos… Les explications du copain m’ont fait gamberger et, quelques jours plus tard, je me suis garé devant un des deux magasins qui commercialisent ces produits sur Limoges. Après une bonne discussion avec la vendeuse plus quelques essais de saveur, je suis reparti avec mon kit de « vapoteur ». C’était il y a deux mois tout juste. 

De quoi s’agit-il ? Le principe est simple et se compose d’un vaporisateur, d’une batterie et d’un liquide. La batterie déclanche la résistance qui chauffe le liquide ce qui produit de la vapeur qu’il suffit d’aspirer. Car le truc est là : plus de fumée ni d’odeur, juste de la vapeur. 

Le liquide en question est composé de propylène glycol et de de glycérine végétale. A noter que ces produits  sont à priori totalement inoffensifs et que si l’AFSAPS n’en recommande pas l’utilisation (pour les e-cig), c’est juste parce qu’ils n’ont encore fait aucune étude sur le sujet… Le bon vieux principe de précaution donc. 

Ce liquide (que vous pouvez choisir dans une très large gamme de goûts très divers) est exempt de goudrons ainsi que des plus de 4000 agents et produits toxiques (dont l’ammoniaque) qui sont présents dans les tueuses. Par contre, vous pouvez choisir un dosage de nicotine afin de ne pas subir le fameux « manque » et vapoter (c’est le terme consacré, on ne fume plus, on vapote) en toute sérénité. Et, bien sûr, vous pouvez réduire progressivement le taux de nicotine comme et quand vous le voulez. 

Question prix, là c’est le bonheur : le réservoir de l’E-cig correspond à environ 15 tueuses. Une fois cet étalonage fait, et hors coût d’acquisition du matos (entre 50 et 60 euros en ce qui me concerne), vous constaterez que ça vous revient … 7  fois moins cher pour une utilisation volumétrique identique ! 

Autre avantage : c’est autorisé dans les lieux publics (vous retrouvez donc le plaisir de tirer sur le bambou au bistrot pour accompagner votre petit noir) et ça n’a aucune odeur. Enfin, fini le cendrier dans le bec des lendemains de fête et l’haleine de castor qui va avec… 

Bon, vous vous demandez certainement ce que ça a donné pour moi ? Et bien c’est simple, je n’ai plus touché une seule clope en deux mois (il y a deux paquets de Rothmans bleues qui traînent dans un tiroir avec les briquets qui vont avec) et, surtout, je n’ai à aucun moment eu envie d’en reprendre une ! En fait, il n’y a pour moi aucun changement ni aucune frustration et, bien sûr, aucune véléité de compensation par la bouffe étant donné que je tête mon truc comme je le faisais avec la tueuse… et que j’ai ma dose de nicotine of course. 

Bien sûr, on va me dire que personne ne connaît les effets à long terme du vapotage de propylène glycol… J’ai juste envie de répondre que c’est vrai mais qu’on connaît par contre – et parfaitement bien – les effets de la tueuse ce qui n’empêche pas que cette dernière soit toujours en vente libre ! En fait, la seule objection des pouvoirs publics sur l’E-cig est de dire que ça pourrait inciter des jeunes qui n’ont jamais fumé à commencer par l’E-clope pour, ensuite, basculer sur la tueuse… Ouais… 

Je répond d’avance à la principale objection qui va m’être faite (je vous connais mes gaillards !) : la seule bonne formule, c’est d’arrêter complètement ! C’est ça, camarade… en chier pendant des mois et prendre 20 kilos… Ceci-dit, respect à ceux qui l’ont fait (mon YL par exemple, ça fait 13 ans qu’elle à arrêté d’un coup… En plus, elle n’avait même pas pris 20 kilos ! Y’a pas de justice) mais bon, il se trouve que je n’ai pas envie d’arrêter. 

Well, je ne fais bien sûr pas de prosélytisme sur cette histoire (je n’ai aucun intêret pécuniaire avec les boîtes qui commercialisent l’E-cig), je me borne juste à vous faire un retour d’expérience, mon expérience, qui est plus que positive pour le moment. Tiens, j’ajoute que même mon souffle s’est amélioré dans les escaliers ! 

Par contre, si vous vous lancez là dedans, ne mégotez (!) pas en prenant ces trucs qui ressemblent à de vraies tueuses avec le bout qui s’allume quand on tire dessus ! Prenez plutôt un dispositif tel que celui que je vous ai mis en photo, il paraît que c’est le meilleur, le plus simple et le plus efficace… 

Deux mois, je n’aurais pas cru ça possible pour moi… Si vous êtes curieux, allez voir ce forum et les retours d’expérience qui vont avec : http://www.forum-ecigarette.com/ 

Sinon, dans le titre de ce post, j’ai aussi mis « indicatifs ». C’est parce que j’ai vu un fil de discussion sur RA.org qui traîte du sujet, ce qui m’a permis de constater qu »on attribue en ce moment les F4/F8Hxx. Bon, je tiens donc à prévenir (je vais même mettre ça en gras) le gars / YL qui obtiendra le suffixe HQY qu’il / elle aura intérêt à se tenir à carreau ! Sinon, c’est simple, je le / la clouerai au pilori ici même ! Merde, c’est que j’ai une image de marque à préserver ;o))) 

Toujours à propos d’indicatifs, je note une nouvelle fois la gestion volontairement vexatoire des pouvoirs publics sur le sujet : alors que dans certains pays, les OM’s peuvent aller jusqu’à choisir leur suffixe, ici tu prends ce qu’on te donne et tu fermes ta gueule. On te supprime le chiffre 5 des attributions sans raison évidente, on refile un call « récent » à un ancien qui revient à la radio après des décennies d’arrêt d’activité, on refuse d’attribuer des calls à deux lettres au suffixe (les F6 n’ont jamais été à deux lettres et sont donc disponibles pour, par exemple, mettre en valeur des anciens bien méritants connus et reconnus pour leur compétence – vous noterez qu’avec ces critères, je ne parle pas de moi  !)… Bref, c’est le système bien franchouillard où l’administré n’a aucun droit au delà de ce qui est toléré par la règlementation. Pourtant, ce genre de mesure pourrait se règler avec un tableur excel tout bête mais non, on ne va quand même pas faire quelque chose de simple – et qui ne coûte rien – en faveur des radioamateurs ! Et tant pis si on a là une disposition qui pourraît faire plaisir car relevant de la symbolique : chacun connait l’attachement des radioamateurs pour cette suite de chiffre et de lettres qui font intégralement partie de leur identité. 

Tiens, pendant que j’y pense et même si ça n’a rien à voir, j’ai répondu à quelques questions que m’a posé notre ami Dan et que vous trouverez – avec mes réponses – dans une des prochaines livraisons de sa newsletter… 

MAJ 1 : justement, ça vient d’arriver et c’est ICI 

Bon dimanche…