L’édito de Betty est sorti et je m’en vais donc vous le commenter. Par contre, pas de citations car le document est un PDF et je ne peux pas faire de « copier / coller ». Et j’ai la flemme de retaper les phrases que je souhaitais mettre en exergue.

La première partie explique le pourquoi du changement de date du congrès et je trouve que l’argumentaire est tout à fait pertinent et en phase avec les réalités d’aujourd’hui : il est en effet loin le temps où le congrès représentait la sortie quasi annuelle d’une bonne partie des participants. Aujourd’hui, on file faire une virée dès qu’on a cinq minutes de libre. Par contre, les familles sont bien plus exigentes qu’antan, et le conjoint et les QRP ne comprendraient pas qu’on ne profite pas de ce fameux week end de la pentecôte pour aller en famille du côté de la grande bleue. Où ailleurs.

Quant à l’endroit où ça va se passer, j’imagine que les volontaires pour organiser un truc pareil ne sont pas légion…

La deuxième partie nous parle de la réforme des statuts qui a pris quelque retard (on s’en était apperçu). Avec franchise, Betty expose les motifs de ce décallage dans le temps et met l’accent sur deux facteurs que le Refuthon avait déjà largement mis en évidence :

-La RUP qui génère bien des contraintes. Et pour quels avantages ? Personne n’a répondu là dessus, les défenseurs de la RUP doivent être de grands timides. Ou les motifs moyennement avouables…

-Les contraintes successivement ajoutées à cette réforme des statuts. Là aussi, le Refuthon a souligné tous les freins qui ont -souvent- été mis en avant pour faire capoter le truc. S’arquebouter  sur les statuts pour retarder leur réforme, voilà une méthode intéressante… et efficace si on en juge aux résultats.

Avec ces deux boulets aux pieds, il était évident que les choses allaient trainer. Mais à qui la faute, en fait ? Certains seraient bien inspirés de s’interroger là dessus.

Ceci étant, je ne serais pas objectif si je n’évoquais pas une autre formule avancée par quelques visionnaires, formule qui, à coup sûr, aurait réglé tous les problèmes en deux coups de cuillère à pot. Une méthode quasi magique se résumant en deux mots : virer Betty. Et là, tout s’arrangeait, le « un OM = une voix » arrivait dans la foulée, les cotisations baissaient, les finances étaient assainies et Radio REF devenait la référence internationale, même QST allait faire la gueule d’avoir un concurent aussi sérieux dans les pattes. Virer Betty, et la tutelle devenait illico tout miel et tout sucre avec les radioamateurs, on nous filait en quatrième vitesse l’extension du 40 mètres et même un petit bout en plus (7.200 / 7.500) histoire de se faire pardonner le retard à l’allumage. Quant au 50 méga, c’était compris dans le paquet cadeau. Les effectifs allaient remonter en flèche et les pompiers filer gratos des camions rouges tout neufs aux Adrasec. Tout ça grâce à une seule mesure simplissime : virer Betty. Facile à réaliser, en plus, il suffirait de l’attacher à un ballon et hop ! Adieu Berthe.

Franchement, je me dis qu’ils sont très cons au CA du REF de ne pas l’avoir fait.

Pour en revenir au sujet de ce post, un édito « spécial congrès » qui, à mon avis, remplit son objectif. Si j’étais au REF-u, il me satisferait. Pas de quoi rêver mais un discours clair.

ps : comme d’hab’, cet avis n’engage que moi et pas le Refuthon qui s’exprimera sur son blog si il le souhaite. Peut-être même que c’est moi qui l’écrirai, ce papier, et que je dirai le contraire de ce qui figure ici. Juste pour rigoler…